Santé

Dernière mise à jour : juin 2025

Qui a accès aux soins de santé publics et dans quelles conditions ?

Pour accéder aux soins de santé publics dans les hôpitaux grecs en cas d’urgence médicale, vous n’avez pas besoin d’un numéro d’assurance sociale (PAYYPA ou AMKA) et vous n’avez pas non plus besoin d’avoir des papiers en règle ! Vous n’avez pas non plus besoin de payer pour les soins de santé d’urgence ! Dans tous les cas, si vous êtes sans papiers, il y a toujours un risque que les employés de l’hôpital vous dénoncent à la police, même si ce n’est pas une pratique courante.

Pour appeler une ambulance en cas d’urgence médicale, contactez le 166 et soyez pret à communiquer l’adresse où se trouve le patient, le prénom, le nom de famille, l’âge et le genre de la personne, ainsi qu’une brève description de l’urgence médicale (fièvre, crise d’épilepsie, douleurs à l’accouchement lors d’une grossesse en cours, douleurs cardiaques, problèmes respiratoires, blessure, etc.) Il est préférable que la personne qui appelle parle grec ou anglais. Si vous vivez dans un camp, informez les employés présents de l’urgence et demandez-leur d’appeler. Soyez pret à envoyer avec le patient une personne parlant le grec ou l’anglais, si possible, et gardez à l’esprit qu’elle devra revenir à ses frais, par exemple en transport public, après le traitement ou l’hospitalisation. Les deux personne ne doivent pas non plus oublier de prendre avec eux leur carte de demandeur d’asile ou leur permis de séjour, ainsi que les documents médicaux antérieurs du patient - s’ils existent. Sachez qu’après les soins médicaux d’urgence, aucun document médical n’est communiqué aux patients en général.

Tout examen médical régulier, traitement ou thérapie dans les hôpitaux publics (à l’exception des urgences) ne sont accessibles qu’avec un numéro d’assurance sociale (PAAYPA/AMKA) que vous obtenez une fois que vous avez déposé une demande d’asile sous la forme d’un numéro d’assurance temporaire (PAAYPA) et que vous êtes en possession d’une carte de demandeur d’asile. Lorsque vous êtes reconnu comme réfugié, votre PAAYPA sera désactivé dans un délai d’un mois et vous devrez demander à la Caisse nationale de sécurité sociale (EFKA) de changer votre numéro PAAYPA en AMKA dans un délai d’un mois.

Attention ! Depuis les dernières modifications législatives de début 2024, l’obtention d’un AMKA est devenue un obstacle majeur. Il n’est délivré qu’aux personnes pouvant apporter la preuve d’un emploi futur ou actuel. Jusqu’en juin 2025, ce problème n’a pas été résolu malgré les annonces répétées des autorités concernant l’adoption d’une nouvelle loi visant à y mettre fin.

Les soins de santé publics sont gratuits pour les patients assurés ! Seuls quelques examens spéciaux doivent être payés par le patient. Vérifiez la prescription électronique pour les examens (remise sous forme papier par votre médecin traitant) pour connaître les frais éventuels !

Avec le numéro PAAYPA ou AMKA, vous pouvez appeler le 1535 pour prendre rendez-vous dans les hôpitaux publics ou le 14884 pour prendre rendez-vous dans les petits hôpitaux locaux (appelés PEDY). Vous devez parler grec pour suivre les instructions du système d’appel ou parler directement à un employé ! Les grands hôpitaux disposent souvent d’un équipement technique plus important, d’un personnel plus spécialisé et plus d’options pour les examens. Ils proposent également des services de traduction, mais les traducteurs ne sont pas toujours disponibles et toutes les langues ne sont pas proposées. Les hôpitaux plus petits offrent souvent des rendez-vous plus rapides, mais ne proposent pas de services de traduction. Vous devez vous faire accompagner d’une personne parlant grec.

Les enfants sont traités jusqu’à l’âge de 13 ans dans les hôpitaux pour enfants et à partir de 14 ans dans les hôpitaux ordinaires. Les grands hôpitaux disposent également d’assistants sociaux qui peuvent intervenir pour vous aider ou aider votre enfant si nécessaire. Si une assistante sociale vous a été présentée, demandez-lui son nom et son numéro de téléphone au cas où vous auriez besoin de rester en contact avec elle après avoir quitté l’hôpital.

Si vous vivez dans un camp, les médecins, les infirmières et les psychologues de l’Organisation nationale de la santé publique (EODY) offrent les premiers soins médicaux aux résidents. En général, les services médicaux sont très basiques et seuls quelques médicaments peuvent être fournis. Adressez-vous au médecin pour lui faire part de vos besoins médicaux et demandez à être orientée vers un hôpital public pour des examens et des thérapies spécialisés, ainsi que pour la prescription de médicaments. Le médecin vous fixera un rendez-vous dans un hôpital spécifique. La date, l’heure et l’adresse vous seront communiquées. Si votre camp met des bus à disposition, demandez un ticket pour pouvoir vous rendre au rendez-vous médical. De nombreuses femmes font état de problèmes liés au suivi de leurs problèmes médicaux, tels que les frais de transport, les problèmes d’orientation, l’absence de traducteurs, etc. Malgré toutes ces difficultés, essayez d’aller à tous vos rendez-vous à l’hôpital et conservez tous vos documents médicaux en lieu sûr. Une aide médicale spécialisée peut être fournie gratuitement par différentes ONG (voir ci-dessous). S’adresser en plus à l’une de ces ONG peut vous être utile car vous aurez un médecin spécialisé de confiance qui suivra vos antécédents médicaux et des traducteurs professionnels accessibles. C’est particulièrement utile si vous n’avez pas accès au système de santé publique (parce que vous n’avez pas de documents valides et/ou de numéro d’assurance sociale fonctionnel) mais que vous avez besoin d’un traitement de toute urgence. Les ordonnances pour les médicaments sont délivrées sur la base de votre numéro d’assurance sociale et vous sont remises sous forme imprimée. Prenez toujours une photo de votre ordonnance avec votre téléphone avant de vous rendre dans une pharmacie, car il se peut que le pharmacien ne vous la rende pas.

Attention ! Tout examen médical donne de meilleurs résultats si vous partagez toutes les informations pertinentes avec le médecin. Une fois le médecin venu, expliquez vous-même : les symptômes, depuis combien de temps vous en souffrez et à quels moments de la journée ou dans quelles circonstances ils apparaissent et avec quelle fréquence. Informez le médecin si vous avez déjà reçu un diagnostic médical (les problèmes psychologiques peuvent également être pris en compte), montrez-lui tous les documents médicaux que vous possédez déjà et, si vous consultez un pédiatre, apportez toujours le carnet de vaccination de votre enfant ! Il est plus facile de réfléchir à ces informations avant d’aller chez le médecin, afin d’être prête à les communiquer dès le début de la visite, car le temps manque souvent. Essayez également de vous rappeler si, lorsque les symptômes sont apparus pour la première fois, quelque chose d’extraordinaire s’est produit dans votre vie, par exemple si les symptômes ont été remarqués dès la naissance ou la petite enfance, si vous avez eu un accident ou si un événement très émotionnel/traumatisant s’est produit dans votre vie peu avant ou après les premiers symptômes, si vous viviez pendant cette période dans de très mauvaises conditions (sans domicile, sans accès régulier à la nourriture/à l’eau ou à des toilettes/douches), etc. Apportez également tout médicament que vous prenez ou expliquez ce que vous preniez. Le médecin peut également vous demander si vous avez des allergies et si vous êtes actuellement enceinte ou si vous allaitez, car ces informations sont cruciales pour savoir quels examens peuvent être effectués et quels médicaments vous ne pouvez pas prendre.

Attention ! Depuis la pandémie du Covid, il y a plus de restrictions quant aux personnes et au nombre de personnes qui peuvent vous accompagner lors d’un rendez-vous médical. Dans de nombreux cas, vous ne pouvez pas emmener vos enfants mineurs et il n’y a pas non plus d’endroit à l’intérieur ou à l’extérieur des hôpitaux pour les laisser à l’abri pendant votre rendez-vous médical. Dans la mesure du possible, prévoyez à l’avance un endroit sûr où vous pourrez laisser votre/vos enfant(s) pendant vos rendez-vous médicaux.

Attention ! Votre santé est prioritaire à tout moment. Si possible, donnez la priorité à votre santé plutôt qu’à la honte ou à d’autres problèmes, ou demandez de l’aide pour trouver la meilleure option possible pour vos soins de santé, dans le respect de vos souhaits et de vos besoins.

Attention ! Les médecins ont prêté serment de protéger la santé et il est de leur devoir de viser le meilleur pour vous. Si l’on vous conseille un traitement médical urgent, un séjour à l’hôpital ou même une opération, n’hésitez pas à demander un deuxième avis à un autre médecin (si possible) et, au plus tard, lorsque vous recevez à nouveau le même avis médical, suivez-le. Nous entendons parfois des femmes hésiter parce qu’elles ne savent pas quoi faire de leurs enfants pendant leur traitement ou parce qu’elles sont sur le point de quitter la Grèce. Vous pouvez discuter avec un travailleur social ou un ami de confiance des solutions pour savoir où laisser vos enfants protégés. En ce qui concerne l’idée de suivre le traitement dans le pays où vous souhaitez vous installer, discutez de cette option avec votre médecin grec pour comprendre l’urgence de la situation et avec votre avocat pour mieux estimer quand vous pourrez réellement quitter la Grèce.

Attention ! Lorsque vous déménagez dans un autre pays de l’UE, il est important d’apporter vos documents médicaux grecs et de les montrer aux autorités et aux médecins de ce pays afin de bénéficier de soins médicaux ou d’une thérapie plus rapides. Dans tous les cas, les autorités de l’autre pays de l’UE peuvent procéder lentement à votre orientation vers un médecin et les médecins peuvent insister pour faire leurs propres examens, donc il est possible que votre traitement ne commence pas aussi rapidement que vous l’espériez. Vous devez en tenir compte lorsque vous prenez votre décision pour le bien de votre santé. Si vous êtes malade ou si votre santé est en danger, vous ne pourrez pas vous occuper correctement de votre procédure d’asile et - si vous avez des enfants - vous ne serez peut-être pas dans la meilleure situation pour vous occuper d’eux de la meilleure manière possible.

Quels sont mes droits en tant que femme pour recevoir des soins de santé ?

En général, c’est vous qui décidez si vous avez besoin de consulter un médecin, quel médecin et quel traitement vous conviennent. Vous pouvez demander à voir une médecin femme, mais il n’y a pas toujours de femmes médecins disponibles. Souvent, les délais d’attente dans les hôpitaux publics peuvent durer des semaines, voire des mois (c’est aussi le cas pour les Grecs). Le fait de demander à voir une femme médecin peut occaionner de délais supplémentaires.

Vous décidez qui est autorisé à vous toucher, quand et comment. Lors des examens médicaux, les médecins des hôpitaux publics ne sont pas toujours sensibles aux différences culturelles ou aux questions individuelles liées à la vie privée, à la honte et à votre corps. Pour un examen compétent, vous devrez coopérer avec les instructions du médecin, pour autant qu’elles soient raisonnables. Il se peut que vous deviez enlever votre foulard ou dénuder certaines parties de votre corps pendant de courtes périodes au cours d’un examen ou d’une radiographie.

Je suis enceinte, que puis-je faire ?

Si vous pensez ou savez que vous êtes enceinte, il est essentiel de procéder à tous les examens médicaux nécessaires et de suivre les conseils du médecin ou de la sage-femme pour le bien de votre bébé et le vôtre ! N’oubliez pas non plus les soins médicaux postnataux, qui vous soutiennent, vous et votre bébé, pendant les premières semaines qui suivent la naissance !

Si vous n’avez pas de documents valides en Grèce parce que vous venez d’arriver et que vous n’avez pas réussi à enregistrer votre demande d’asile ou parce que vous avez été déboutée et que vous n’avez pas encore déposé de recours ou de demande ultérieure avec succès, vous pouvez toujours accéder aux soins médicaux d’urgence dans les hôpitaux publics si vous souffrez de douleurs pendant la grossesse ou si vous avez besoin de vérifier la situation médicale du bébé pour d’autres raisons ou si vous souffrez d’urgences médicales postnatales. Vous pouvez également vous adresser à des ONG spécialisées comme AMURTEL ou Médecins sans frontières. (Voir les contacts ci-dessous) Des suivis plus réguliers sont disponibles dans les hôpitaux publics sur présentation d’un numéro d’assurance sociale actif (PAAYPA ou AMKA).

Il est important que vous vous rendiez d’abord chez un obstétricien, un gynécologue ou une sage-femme pour un premier examen et une confirmation écrite de votre grossesse avec le nombre de semaines de grossesse en cours, la date d’accouchement prévue et tout commentaire sur votre santé ou celle de votre bébé ou sur d’éventuels facteurs de risque de la grossesse. Pour ce faire, un bref historique médical vous sera demandé. On vous demandera la date de vos dernières règles, combien de fois vous avez été enceinte et combien d’accouchements vous avez eus, en précisant s’il s’agissait d’accouchements naturels ou de césariennes. De plus, vous devez indiquer si, à votre connaissance, vous souffrez de maladies chroniques ou transmissibles ou d’allergies. Il est très probable que l’on vous prescrive des compléments alimentaires tels que du fer et de l’acide folique ou du magnésium pour la durée de votre grossesse. Des échographies régulières seront effectuées pour assurer le suivi de votre grossesse.

À l’approche de la date prévue de l’accouchement, votre médecin ou votre sage-femme vérifiera quel est l’hôpital qui s’occupera de vous pendant cette période. Dès les premiers signes d’accouchement, appelez une ambulance au 166 et essayez de vous faire accompagner par quelqu’un qui parle grec ou anglais. Si ce n’est pas possible, il est bon d’avoir avec vous un document contenant des informations de base sur les semaines de grossesse et les complications éventuelles, rédigées en grec ou en anglais. Apportez également tous les résultats d’examens médicaux et les certificats que vous avez obtenus au cours de votre grossesse. Selon que vous accouchiez par voie naturelle ou par césarienne et selon votre état de santé et celui de votre bébé après la naissance, vous serez hospitalisée généralement entre 2 et 4 jours. Si votre enfant ou vous-même avez besoin de soins médicaux supplémentaires, vous pouvez rester plus longtemps à l’hôpital, soit tous les deux, soit l’un d’entre vous. Après avoir quitté l’hôpital, rendez régulièrement visite à votre sage-femme ou à votre médecin pour un suivi approprié.

Attention ! Après la naissance et pendant l’hospitalisation, vous recevrez des instructions des médecins, des infirmières et/ou des sages-femmes sur les soins et l’hygiène appropriés pour vous et votre bébé. Comme il n’y a souvent pas de traducteurs disponibles, sachez qu’ils conseillent toujours de nettoyer soigneusement le nombril du bébé tous les jours. Lavez-vous d’abord les mains, puis utilisez un liquide désinfectant approprié et des compresses stériles (achetées en pharmacie si possible) et séchez-le en tapotant (ne le frottez pas). Si vous remarquez des taches rouges, un gonflement ou des liquides ulcéreux/croûtes, montrez le nombril à une infirmière ou à un médecin.

Attention ! Si vous n’avez pas de logement et que vous accouchez dans un hôpital grec, les travailleurs sociaux sont tenus d’agir dans l’intérêt supérieur de l’enfant. Cela signifie qu’ils ne peuvent pas laisser le bébé sans logement (quitter l’hôpital avec vous et être à la rue). Ils devront donc le prendre en charge dans un orphelinat jusqu’à ce que vous parveniez à trouver un logement et que vous puissiez fournir les preuves nécessaires au procureur de la République compétent qui a pris la garde temporaire de votre enfant. Vous avez le droit de savoir où votre enfant est hébergé et vous pouvez demander aux travailleurs sociaux de la maison d’accueil une autorisation de visite. Si cette situation vous arrive, demandez l’aide d’une ONG pour trouver un logement pour vous, pour communiquer avec les acteurs impliqués dans la prise en charge de l’enfant et avec le procureur, pour récupérer la garde de l’enfant et pour reprendre votre bébé.

Attention ! C’est vous qui décidez si et quand vous souhaitez avoir des enfants. Si vous êtes enceinte et que vous souhaitez interrompre votre grossesse, vous avez le droit d’accéder à des soins d’avortement sûrs. En Grèce, l’avortement est autorisé dans les 12 premières semaines de grossesse, dans les 24 premières semaine s’il y a des signes d’anomalies graves de l’embryon, et dans les 19 premières semaines si vous avez survécu à un viol, à une agression sexuelle en tant qu’enfant ou à un inceste. Dans ce cas, vous aurez besoin d’une décision officielle d’un procureur. L’avortement peut être pratiqué gratuitement dans les hôpitaux publics. Si vous ne voulez pas tomber enceinte, vous pouvez demander à un médecin de vous conseiller sur la contraception et la planification familiale. En Grèce, les méthodes contraceptives les plus courantes sont : les préservatifs, les pilules, les spirales ou les dispositifs intra-utérins. Vous pouvez décider vous-même si vous voulez utiliser des méthodes contraceptives.

Je suis une survivante de mutilations génitales féminines (MGF), où puis-je obtenir de l’aide ?

Les mutilations génitales féminines (MGF) comprennent toutes les procédures qui impliquent le retrait partiel ou total des organes génitaux féminins externes, ou d’autres lésions des organes génitaux féminins pour des raisons non médicales. Même si on estime aujourd’hui que 200 millions de filles et de femmes dans plus de 30 pays sont concernées, en Grèce (comme dans les autres pays de l’UE), toute forme de mutilation est considérée comme une violation des droits humains, et, par conséquent, dans le droit d’asile, elle est incluse dans la catégorie de « vulnérabilité ». Par ailleurs, la pratique de l’excision est punie par la loi.

Si vous avez subi une mutilation génitale féminine, vous pouvez souffrir, à moyen et à long terme, de problèmes urinaires ou menstruels, de cicatrices et de chéloïdes, de kystes, d’infections fréquentes, voire de stérilité, ainsi que de problèmes psychologiques (dépression, syndrome de stress post-traumatique - SSPT). De plus, l’excision peut entraîner des problèmes sexuels (douleurs pendant les rapports sexuels, diminution de la satisfaction, etc.) et un risque accru de complications à l’accouchement (accouchement difficile, saignements excessifs, césarienne, nécessité de réanimer le bébé, etc.) ainsi qu’un risque accru de décès du nouveau-né.

Si vous remarquez l’un des symptômes ou problèmes médicaux mentionnés ci-dessus et/ou si vous souhaitez obtenir plus d’informations sur ce sujet, vous pouvez contacter un médecin et demander une consultation et probablement un traitement. Demandez un rendez-vous avec une gynécologue (femme), par exemple à Médecins sans Frontières (MSF) à Athènes (voir les contacts ci-dessous) où la traduction est assurée dans de nombreuses langues et où les médecins sont bien informés sur les mutilations génitales féminines.

Où puis-je faire vacciner mon enfant ?

Si votre enfant possède un numéro d’assurance sociale (PAAYPA ou AMKA), vous pouvez le faire vacciner dans les hôpitaux publics et les centres médicaux publics. Les vaccins peuvent également être obtenus dans les centres mère-enfant ou auprès de différentes ONG (voir les contacts ci-dessous).

Attention ! On vous demandera de présenter le carnet de vaccination de votre enfant. Apportez les carnets que vous avez de votre pays d’origine, de votre pays de séjour temporaire et/ou de Grèce. Si, pour une raison quelconque, vous n’avez pas de carnet de vaccination, on vous demandera si votre enfant a déjà été vacciné et quand il l’a été pour la dernière fois. En effet, les médecins pour enfant veulent le meilleur pour votre enfant et essaient donc d’éviter les doubles vaccinations. Parfois, ils refusent la vaccination lorsque la preuve d’une vaccination antérieure n’est pas disponible, car ils estiment qu’ils ne disposent pas d’informations suffisantes pour faire au mieux pour votre enfant. Dans ce cas, consultez l’une des ONG mentionnées ci-dessous pour obtenir de l’aide. En général, lorsque votre enfant est plus jeune et que la fréquence des vaccinations est plus élevée, il est préférable d’effectuer un suivi par l’intermédiaire de l’une des ONG ci-dessous. Si les médecins du camp prennent des rendez-vous de vaccination pour votre enfant, dites-leur de toujours prendre rendez-vous dans le même hôpital si possible. Essayez également d’emmener quelqu’un qui traduira en grec ou en anglais pour vous au cas où vos rendez-vous seraient pris dans des hôpitaux plus petits (PEDY) où la traduction n’est pas disponible.

Attention ! Si vous résidez dans un camp, le service de santé compétent du gouvernement, l’EODY, met à votre disposition des médecins. Mais vous pouvez trouver les coordonnées d’ONG médicales dans la page contacts.