Vue d'ensemble

Situation des personnes déplacées en Serbie

Dernière mise à jour : juin 2012
Created by potrace 1.10, written by Peter Selinger 2001-2011

Les sections thématiques (sur l’asile, l’expulsion, etc.) de cette page pays peuvent être obsolètes et seront bientôt mises à jour !

La Serbie est l’un des principaux pays de transit sur la “Route des Balkans”. Depuis la Grèce, les personnes traversent la Macédoine du Nord et arrivent aux alentours de la ville de Preševo. Ces derniers mois, la plupart des personnes arrivent directement par la Bulgarie. Depuis la Serbie, il existe de nombreux itinéraires. Quelques personnes essaient d’aller en Roumanie, d’autres essaient d’aller en Croatie via Šid ou en Bosnie et de là en Croatie. Cependant, la plupart des gens essaient de passer en Hongrie. Il y a une haute barrière pleine de lames métalliques tranchantes et il n’est pas possible de la franchir seul.e. La police hongroise est connue pour être très violente, maltraitant les personnes qu’elle trouve après la frontière avant de les renvoyer en Serbie. Ils volent également de l’argent, des téléphones, etc. Nous avons entendu parler de nombreux cas où des personnes blessées ont été amenées à l’hôpital, ont reçu des soins, mais ont été renvoyées en Serbie, parfois dans un état de santé critique.

ATTENTION : la rivière entre la Serbie et la Bosnie est très dangereuse, surtout en hiver et lorsqu’il pleut. La police bosniaque fait des “pushbacks” aux réfugiés vers la Serbie en passant par l’eau, ce qui peut s’avérer très dangereux et des personnes sont mortes.

Il existe plusieurs organisations indépendantes qui fournissent de la nourriture, des vêtements et des douches, aussi que des informations. Vous pouvez trouver leurs contacts ici. La Serbie compte de nombreux camps, dont les conditions sont réputées mauvaises. Ils sont surpeuplés, insalubres et manquent d’aide médicale. Si vous êtes enregistré dans le camp, vous recevez une carte d’identité du camp, qui sert uniquement à l’administration du camp, ce n’est pas un document officiel et cela ne signifie pas que vous êtes dans la procédure d’asile. Des gens restent également en dehors des camps, souvent dans des tentes ou des ruines. Beaucoup de ces endroits ne sont pas gratuits. Pendant quelques mois, la police est venue fréquemment pour détruire ces endroits et ramener les gens dans les camps officiels. Il arrive souvent que la police ramène les gens dans les camps du sud du pays, par exemple à Preševo, loin de la frontière.