L’intérêt supérieur de l’enfant est le seul critère pertinent dans le cas des mineurs non accompagnés. Pour cela, la possibilité de regroupement familial est étudiée, ainsi que la capacité des membres de la famille à accueillir l’enfant. Si possible, la demande d’asile d’un mineur non accompagné aura lieu en présence d’un membre de la famille.
L’intérêt supérieur du mineur doit être pris en compte en ce qui concerne :
- les possibilités de regroupement familial ;
- le bien-être et le développement social du mineur ;
- les aspects liés à la sûreté et à la sécurité de l’enfant, notamment s’il existe un risque que le mineur ait été ou soit susceptible d’être victime de la traite des êtres humains ; et,
- le point de vue de l’enfant, en tenant compte de son âge et de sa maturité.