Vue d'ensemble

Dernière mise à jour : octobre 2023

Depuis 2015, la Croatie est connue pour être un pays de transit pour les personnes réfugiées et migrantes voulant atteindre l’Europe occidentale. La fermeture de ce que l’on appelle le corridor des Balkans et le fait que la Croatie soit désormais membre de l’espace Schengen ont renforcé les contrôles aux frontières et les mécanismes de gestion de la migration.

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La Croatie a une frontière d’environ 1000 km avec la Bosnie-Herzégovine et de 300 km avec la Serbie. Récemment, l’Union européenne a consacré de nombreux fonds au renforcement des contrôles frontaliers, d’autant plus qu’un plus grand nombre de personnes réfugiées ou migrantes sont bloquées en Bosnie-Herzégovine.

Bien que la Croatie ait connu la guerre dans son histoire (l’éclatement de la Yougoslavie), le discours public est toujours empreint de perceptions négatives à l’égard des personnes réfugiées et migrantes en provenance du Sud.

En raison de la fermeture des frontières et du manque de solidarité entre les membres de l’Union européenne, la Bosnie-Herzégovine est devenue un lieu de transit. Ainsi, certaines personnes migrantes et réfugiées en provenance de Bosnie souhaitent demander une protection internationale en Croatie, principalement parce qu’il s’agit du pays de l’UE le plus proche et le plus accessible géographiquement.

Cependant, depuis 2017, on observe un nombre croissant de refoulements effectués par la police croate de la Croatie vers la Bosnie-Herzégovine. Ces refoulements se produisent souvent indépendamment de l’intention des personnes de demander l’asile. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans la section Refoulement.

En Croatie, il existe deux types de protection internationale : le statut de réfugié et la protection subsidiaire.Vous pouvez demander la protection internationale à la frontière, au poste de police, au premier policier que vous rencontrez ou dans un centre d’accueil. Vous trouverez des informations complémentaires sur le droit à la protection internationale ou subsidiaire dans la section Asile.

Plusieurs organisations apportent un soutien aux demandeurs d’asile et aux réfugiés en Croatie. Ces organisations offrent du soutien juridique, des ateliers d’intégration ou des cours de langue non formels. Vous trouverez les contacts de ces organisations dans la section Contacts.

Le travail est généralement l’outil d’intégration le plus rapide, et il permet aux réfugiés de reconstruire leur vie et d’atteindre l’indépendance financière. Malheureusement, les restrictions légales peuvent ralentir ce processus. Vous trouverez plus d’informations dans la section Travail.

Étant donné qu’il y a actuellement un grand nombre de mineurs non accompagnés en déplacement, qui constituent un groupe vulnérable spécifique, il existe plusieurs mesures en place au sein du système croate qui devraient les protéger et leur fournir l’assistance nécessaire. Cependant, les mineurs non accompagnés sont confrontés à de grandes difficultés au cours de leur voyage et subissent des refoulements illégaux et violents aux frontières croates. Vous pouvez en savoir plus sur les luttes et les difficultés, ainsi que sur le système actuel de protection des mineurs non accompagnés dans la section Mineur.e.s.